Les organes males et femelles peuvent être dans une même plante, mais aussi dans deux plantes séparées.
On trouve des chromosomes sexuels chez les dioïques : XY chez Melandrium dioicum Figure 2 : Cartographie fonctionnelle du chromosome Y : Il y a un activateur du sexe male, et un répresseur du sexe femelle, donc le sexe femelle est le sexe par défaut. Dans la famille des bracicaceae, on peut avoir des fleurs que femelle. Les scientifiques ont trouvé des gènes dans les mitochondries qui inhibent la formation des étamines, les gènes SMC (Stérilité male cytoplasmique). Donc on peut sélectionner une variété résistante à un virus, et la coupler à une autre que la femelle de la même fleur.
Deux grandes catégories :
Comment s’assurer que la graine sera bien de deux individus différents ? à Incompatibilité mécanique :
Figure 3 : Incompatibilité gamétophytique et sporophytique Gamétophytique
Sporophytique
Le pollen est peu hydraté, 30% d’eau. Dès qu’il est collé au stigmate, il absorbe de l’eau. Le pollen est entouré d’une paroi très dure : la sporopollénine, dans lesquels il y a des petits trous : les apertures. Figure 4 : Le tube pollénique parcourt environ 10mm/h. A l’extrémité de ce tube, il y a plein de mitochondries. Des vésicules se déversent par exocytose. En arrière, le tube est bouché, donc tout est poussé à l’avant. Figure 5 : Le premier tube arrivé rentre dans une synergide, qui s’invagine. Les deux noyaux de pollen rentrent :
Chez la Capselle : Figure 6
Figure 7 :
Figure 8 : ABA induit le fonctionnement de certain gène et inhibe les gènes induits par la gibbérelline. Les gènes fabriquent des protéines LEA, qui vont déshydrater et induire la dormance.
Deux hormones sont indispensables dans la maturation des fruits : AIA et Ethylène
Le réceptacle floral se transforme en fruit portant les akènes, ex : fraise Figure 9 : Les akènes diffusent de l’AIA vers le réceptacle.
Dans les fruits climactériques (tomate, melon…) il y a un pic d’éthylène. On peut accélérer leur vieillissement en vaporisant de l’éthylène. Figure 10 : Dans ces fruits, il y a un pic de respiration :
La tomate devient sucrée et molle, car les cellules se détachent à cause de cette enzyme. La conséquence est que le fruit devient très sensible aux moisissures. En réponse à ce vieillissement, des scientifiques ont cloné le gène qui code pour la polygalacturonase. Ils ont fabriqué la séquence inverse complémentaire (séquence anti-sens). Cette séquence va s’associer à l’ARN de la polygalacturonase. Conséquence, pas de traduction de l’enzyme, le fruit dure plus longtemps.
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Matière : Anatomie
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